Alors que la crise pandémique et économique fait rage partout dans le monde, le secteur du tourisme et plus particulièrement de l’hôtellerie a perdu plus de 50 % de sa valeur en 2020. Pour pouvoir relancer l’activité dès que cela sera possible, les propriétaires commencent à restructurer leurs entreprises.
Une restructuration obligatoire pour survivre
Après des mois de disettes, le secteur de l’hôtellerie semble s’éteindre petit à petit alors que leur réouverture n’a pas encore été évoquée par le gouvernement. Depuis maintenant plusieurs mois, des centaines de salariés et de grands patrons ont décidé de s’allier afin de créer des pétitions et des manifestations afin de prouver leur mécontentement face à la politique de l’état Français. Parmi toutes les revendications qui sont portés par ce groupe, la première reste bien évidemment la réouverture des établissements afin que l’activité puisse reprendre.
C’est dans ce contexte-là que de nombreux patrons d’établissements ont décidé de restructurer leurs entreprises. Cette restructuration se base sur plusieurs points. En premier lieu, l’envie des dirigeants est de maintenir la masse salariale et les équipes en place et d’augmenter la formation afin que la reprise puisse se faire de manière rapide et efficace. Toutefois, cette restructuration va aussi passer par des suppressions d’emplois. Selon plusieurs dirigeants, la crise économique dans le secteur de l’hôtellerie pourrait supprimer des milliers d’emplois.
Pour aider à cette restructuration des équipes et des salariés, les dirigeants et les conseils d’administrations peuvent s’appuyer sur des entreprises spécialisés dans le recrutement en hôtellerie. En effet, prenons l’exemple de Tovalea, une entreprise qui a dédié son activité dans le recrutement et le placement de directeur de palace et d’hôtels.
Pas d’ouverture avant début février
Selon des sources de l’état, les bars, les restaurants ainsi que les hôtels ne pourront pas rouvrir leurs portes avant le début du mois de février. Lors de ses multiples allocutions télévisées, Emmanuel Macron a tenu à rappeler qu’aucune réouverture ne serait possible tant que le nombre de cas par jour ne descendrait pas la barre symbolique de 5000.
Toutefois, au vue de ces dernières nouvelles, les dirigeants ont pu trouver un accord avec le gouvernement afin que les aides puisse continuer. En effet, les hôteliers et les restaurateurs espèrent voir le fonds de solidarité élargit afin de protéger l’emploi dans le secteur.
C’est dans ce contexte-là qu’il est important pour les entreprises dans ce secteur de restructurer leur entreprise afin qu’elle survive à cette crise économique sans précédents dans l’histoire de l’humanité. Pour se rassurer, les entreprises espèrent revoir arriver des touristes pour l’été 2021, qui, selon les scientifiques et les épidémiologistes, pourrait permettre une reprise totale de l’activité. Cependant, les gestes barrières et les restrictions sanitaires dans ces établissements devraient perdurer quoi qu’il arrive selon le ministre de la Santé Olivier Véran. Malgré toutes ces annonces, les directeurs d’établissements et les salariés espèrent reprendre leurs activités au plus vite. D’une autre part, cet arrêt brutal dans l’économie touristique permet aux hôtels et aux palaces d’améliorer leur offre et d’améliorer leur transition numérique en proposant une meilleure expérience client.