Après avoir postulé, passé un entretien d’embauche et reçu une réponse positive, la joie est grande. Il ne vous reste plus qu’à signer le contrat de travail. Il existe deux types de contrat de travail, nous vous expliquons ce qui est important à ce sujet.
Un contrat de travail est la relation d’engagement légale que vous concluez avec un travailleur. Vous devez donc bien réfléchir avant de rédiger ou de signer un contrat de travail. De plus, certaines relations de travail et certains contrats offrent une certaine flexibilité.
Le contrat de travail à durée indéterminée (CDI)
Le contrat de travail à durée indéterminée (CDI) est la forme de contrat de travail la plus répandue en France. Il garantit une certaine permanence de l’emploi.
Par définition, ce contrat ne précise pas la date à laquelle il prend fin. Les avantages sont évidents : vous avez une grande sécurité de planification et vous n’avez pas besoin de postuler sans cesse, car vous êtes engagé sans limite dans le temps.
Ainsi, un salarié embauché en CDI peut conserver son emploi aussi longtemps qu’il le souhaite, sauf s’il choisit de démissionner, d’abandonner son poste, d’être licencié par son employeur, ou s’il décide d’un commun accord avec son employeur de se séparer par le biais d’une rupture conventionnelle.
Un contrat à durée indéterminée peut être conclu à temps plein ou à temps partiel. La durée du travail (hebdomadaire ou mensuelle) est précisée dans le contrat.
Période d’essai dans le cadre d’un contrat de travail à durée indéterminée.
Pendant la période d’essai fixée dans le contrat, qui peut durer au maximum six mois, les deux parties peuvent mettre fin à la relation contractuelle dans un délai réduit. Cela est possible dans un délai de deux semaines, soit le 15 d’un mois, soit à la fin du mois.
Le contrat à Durée Déterminée (CDD)
Il s’agit d’un contrat à durée déterminée pour une durée d’emploi spécifique. Il peut être renouvelé deux fois. Il n’y a pas de durée minimale, mais la durée d’un CDD ne peut pas dépasser la durée maximale autorisée, qui est de 9 à 24 mois selon le type de contrat. Après cette période, l’emploi doit cesser ou le contrat doit être transféré à un CDI. Les droits et obligations de l’employé sont identiques à ceux d’une personne titulaire d’un CDI. Un CDD ne peut être utilisé que dans les situations suivantes :
- Travail saisonnier
- Pour remplacer un salarié absent pour cause de maladie, de maternité, de vacances, de formation ou de congé parental.
- Dans le cas de contrats financés par l’État
- Pour répondre à des besoins temporaires d’effectifs accrus
Un contrat de CDD doit être écrit, en français et signé par le salarié. À défaut d’une de ces conditions, le CDD est automatiquement transformé en CDI. Un contrat CDD doit comporter la date de début et de fin du contrat ou la durée minimale s’il ne comporte pas de dates exactes. La durée de la période d’essai, le nom de la personne remplacée, l’intitulé du poste, le salaire, la convention collective et la caisse de retraite complémentaire doivent également y figurer.
À la fin du contrat, le salarié a droit à une prime, qui doit représenter au moins 10 % du salaire brut total, sauf si la convention collective impose un pourcentage inférieur.